« Écrire est un don et une malédiction » confesse Nicolas Barral

Nicolas Barral dans les studios de Radio Alfa.
Nicolas Barral dans les studios de Radio Alfa.

Nicolas Barral nous dévoile les origines de sa deuxième bande-dessinée en tant qu’auteur et dessinateur, L’intranquille Monsieur Pessoa, publiée chez Dargaud le 20 septembre.

Entretien avec Didier Caramalho dans l’ALFA 10/13 du 19 septembre 2024 :

 

Nicolas Barral, dessinateur et scénariste, s’est fait connaître grâce à ses parodies de Sherlock Holmes avec la série Baker Street, ainsi que ses reprises humoristiques de Blake et Mortimer, renommés Philip et Francis, en collaboration avec Pierre Veys. En 2013, il a suivi les traces de Tardi en illustrant trois albums basés sur les aventures de Nestor Burma, le célèbre détective créé par Léo Malet.

En janvier 2021, Barral a publié Sur un air de fado (éditions Dargaud). Une bande-dessinée dont il signait à la fois les dessins et le scénario, inspirée par le Portugal, pays d’origine de son épouse. Ce projet, mûri sur une quinzaine d’années, lui a permis de mieux comprendre Lisbonne, d’apprendre un peu la langue portugaise et de s’imprégner de l’histoire de celles et ceux ayant vécu sous le régime totalitaire d’António de Oliveira Salazar.

Nicolas Barral | L’intranquille Monsieur Pessoa. Dargaud, 136 p., 25€
Nicolas Barral | L’intranquille Monsieur Pessoa. Dargaud, 136 p., 25€

Nicolas Barral revient en cette rentrée littéraire de septembre 2024 avec L’intranquille Monsieur Pessoa. Ce n’est pas une biographie de Fernando Pessoa, mais une tentative de saisir l’essence du poète portugais aux multiples facettes, libre à travers ses nombreuses identités. « Combien suis-je ? » se demandait-il souvent. La réponse à cette question porte désormais un nom : L’intranquille Monsieur Pessoa. Une bande-dessinée empreinte d’ivresse, chargée de mélancolie et de volutes de fumée, où il est agréable de se perdre, planche après planche, dans la Lisbonne des années 1930. Alors que les futuristes portugais préparent l’arrivée de la modernité, que les dirigeables remplacent les papillons, que la lumière s’assombrit au Couvent des Carmes, on accompagne les derniers souffles de Fernando Pessoa.

Didier Caramalho

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