Lembra-se do famoso arquiteto português TOMÁS TAVEIRA que marcou Lisboa com as suas obras inovadoras, ousadas, vanguardistas e excecionais?
E lembra-se do ESCÂNDALO SEXUAL que protagonizou em Portugal nos anos 1980 e que levou à suspensão do seu trabalho no qual era um dos arquitetos portugueses mais importantes da sua época?
A sua história acaba de ser editada em França, com o livro « Le Brutaliste », do jornalista e escritor, Matthieu Garrigou-Lagrange (edições de « L’Olivier »).
Eis, como é resumido aqui, pela editora, o livro sobre o arquiteto português, cujo nome não é pronunciado uma única vez no romance:
« Récit de l’ascension flamboyante d’un homme puis de sa chute spectaculaire, Le brutaliste pousse le lecteur dans ses retranchements, entre attraction et répulsion.
Tomas Taveira est un architecte puissant, riche, célèbre. Et un agresseur sexuel. Pourtant, il fascine Matthieu. Ce dernier parvient à l’interviewer longuement, tentant de s’approcher au plus près de celui qui, frappé par un retentissant scandale, a dû interrompre sa carrière.
Qui est cet homme dont le narrateur ne prononcera pas une seule fois le nom au cours du roman ? Un bâtisseur avant-gardiste qui a élevé le brutalisme (courant architectural) au rang d’art ou une simple brute sans limites ? Son mot d’ordre est depuis toujours : jouer, s’amuser, gagner. Les tours Amoreiras qui surplombent une partie de Lisbonne représentent sa victoire, mais les jeux qu’il impose aux femmes avec lesquelles il travaille sont ignobles. Il les oblige à se soumettre à ses caprices sexuels devant une caméra, puis conserve chaque trace de ses agressions sur des cassettes. Lorsque ces enregistrements lui sont dérobés, l’onde de choc se propage dans l’opinion publique : le Brutaliste est traîné dans la boue et devant les tribunaux.
À travers le destin de ce personnage, Matthieu Garrigou-Lagrange interroge la chute de ceux qui, croyant dominer le monde, se retrouvent en quelques heures plus bas que terre. L’auteur, avec une lucidité glaçante, observe également la jouissance de ceux qui regardent les hommes tomber. »
Crónica de João Pinharanda, diretor do Instituto Camões em Paris, para ouvir na Rádio Alfa, na segunda-feira, 22, às 2h30 – 5h45 – 6h45 – 10h30 – 13h15 – 16h15 – 20h00.
Ou ouça aqui: